dimanche 23 janvier 2011

Réunions publiques du 15 janvier à Raslay et Vézières

Mon remplaçant, M. Robert Marteling, Maire de Saix, qui se lance à mes côtés pour gagner ce canton des Trois-Moutiers a participé aux deux réunions organisées pour les habitants.

Les échanges avec les habitants qui se sont déplacés a été à la hauteur de nos attentes.

Mais je ne veux pas passer sous silence ce que les habitants vivent au quotidien et que nous avons dû surmonter pour organiser ces réunions.

Une des réalités de ce territoire, c’est l’impossibilité à communiquer de façon constante par l'Internet et par téléphone portable.

Je comprends les habitants qui se sentent délaissés, isolés comme les Inuits.

En effet, non seulement ces communes se trouvent au carrefour de 4 départements, avec le
sentiment parfois de non appartenance à la Vienne, mais rien n’a été fait pour le règlement total de la communication à l’aide des nouvelles technologies.

Un petit exemple qui parle : impossible de joindre la personne concernée pour ouvrir une salle, le téléphone dure 3 secondes et la coupure arrive, inéluctable. Après 4 essais infructueux et donc le dérangement intempestif des personnes, nous avons sous les yeux ou plutôt dans les oreilles, la légèreté des dirigeants actuels du département de la Vienne.

Alors, comment voulez-vous que le territoire se développe avec l’installation d’entreprises, le fonctionnement de commerces en tous genres, la viticulture ? Comment imaginer l’arrivée de nouveaux habitants qui ne pourront accéder à ces nouvelles technologies ?

Car, pour l'Internet, c'est la même chose. Impossible pour moi d'y accéder avec une clef 3G, avec laquelle je me connecte partout ailleurs sans problème.

Il ne suffit pas de faire venir un club de loisirs comme Pierre et Vacances qui, bien entendu, peut être un grand projet mais, disons-le tout net, il faudra penser à un autre développement de ce territoire, efficace, adapté à notre canton rural, répondant aux besoins de ses communes.

Je rechercherai l’équité en supprimant les privilèges qui ont toujours été de mise dans le Loudunais, et qui ont favorisé seulement deux cantons et délaissé le nôtre celui des Trois-Moutiers.

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